LE ROMAN
« Attention Chevaux » dans le roman la route peut-être aussi dangereuse pour les humains que pour les chevaux (les animaux).
Un thriller équestre
C’est une fiction qui se déroule dans le milieu du cheval, du saut d’obstacles, entre un centre équestre et une ferme isolée.
Un cheval meurt dans une écurie. Évacué au petit matin par l’équarrisseur, sous les yeux d’un homme bouleversé qui a refusé qu’une autopsie soit faite, l’animal est emporté sans retour, séparé à jamais de ceux qui l’aiment et ne comprennent pas ce qui s’est passé.
Les chevaux sont au premier plan. Des juments plutôt : celle dont le cœur s’arrête de battre, celle qui la voit mourir.
Deux cavalières, Lison et Bertille. Elles sont à pied. L’une s’efforce de remplacer sa jument morte, l’autre souffre d’être obligée de se séparer de la sienne.

Le roman de la vulnérabilité
Entre elles et menant la danse : Thomas, le compagnon de Lison. Il aime les chevaux mais n’a plus assez de temps pour eux. Il ment à Lison. Guillaume, cavalier ombrageux. Il est torturé par un drame personnel qu’il ne peut pas surmonter. Émeric est contrarié dans son projet de faire un cimetière pour chevaux. Thomas, Guillaume, Émeric, ont un autre point commun : ils veulent enlever à Bertille sa jument. Mais dira-t-on pourquoi un cheval est mort ?
Le roman est traversé en pointillés par une petite alezane à vendre. Elle sauve la vie de Lison.


EXTRAIT

à propos
Cavalière amatrice aimant les animaux, l’autrice est aussi au service de ses chevaux. Elle essaye d’assurer à ses protégés, y compris à ses vieux chevaux qu’elle garde près d’elle jusqu’au bout, la meilleure vie de cheval possible.
En même temps qu’elle partage son quotidien avec eux, elle ne cesse d’enrichir sa bibliothèque équine, où les classiques ne sont pas oubliés. Pour ne citer que quelques auteurs : La Guérinière (1688-1751), Baucher (1796-1873), Comte d’Aure (1799-1863), le général l’Hotte (1825-1904), James Phillis (1834-1913).
Nuno Oliviera (1925-1989) : « Faites du cheval un compagnon et non un esclave, et vous verrez quel merveilleux ami il est. »
Elle constate que nos « merveilleux amis » nous observent avec beaucoup de sagacité.
Portrait

La jeune jument de 5 ans Hifi vit en liberté et en troupeau. Les boxes sont ouverts h24. C’est un espace confortable (épaisses dalles alvéolées en caoutchouc au sol, un détail qui compte pour elle) et sécurisant, pour faire la sieste, se mettre à l’ombre, se mettre à l’abri des mouches, de la pluie et du vent froid. Les boxes ne sont fermés que temporairement : pour les repas de granulés, les soins, etc.
Et exceptionnellement pour accueillir un bébé désemparé : une petite chouette chevêche. Celle dont il s’agit ici, s’est réfugiée il y a quelques semaines dans les boxes. Des chouettes ont dû faire leur nid à proximité, jamais découvert, car elle paraissait l’avoir quitté depuis peu, et partait à l’aventure sans être encore capable de voler.
La petite visiteuse, en bonne santé, n’était pas blessée. Mais elle était terrorisée. Plus effrayée qu’effrayante … (dans les boxes où le ménage n’avait pas été fait, car on ne l’attendait pas.)
Dans la mangeoire d’Hifi, elle tremblait d’être une nouvelle fois dérangée. Cette cachette qu’elle avait choisie pouvait devenir un piège mortel pour elle, qui ne se déplaçait que maladroitement, à pied, ou par bonds. La mangeoire, avec ses rebords étroits, était la plus dangereuse. Acculée là, la jeune écervelée ne pouvait pas se soustraire au nez plongeant des chevaux. Elle devait endurer les balayages insistants de leurs raides vibrisses et les reniflements bruyants contre son bec. Des vibrisses, un souffle. Les chevaux ne lui ont fait aucun mal.
Se sachant vulnérable, recherchait-elle leur présence pour se mettre hors d’atteinte des prédateurs ?



Par précaution, l’accès au box où elle s’était provisoirement installée a été fermé pour les chevaux.





Les parents pouvaient continuer le nourrissage de leur fragile et intrépide progéniture, sans être stressés par les va-et-vient d’ongulés pesant 500 kg. Une chouette adulte a été aperçue volant en plein jour, et dans un grand silence, en direction des boxes, avant de disparaître au coin du haut volet laissé ouvert.
Bien ravitaillée, et bien installée, en sécurité, la petite chevêche s’est beaucoup baladée, explorant les lieux à sa guise, passant par des ouvertures pratiques, escaladant le matériel de la sellerie.
Son coin préféré : près d’une chaise en bois basique. Il manque devant la chaise qui lui plaît, une table et un ordi. Voilà, en sa compagnie, le bureau rêvé pour écrire un roman. Du moins, le trouvait-elle confortable.
Remerciements
Merci aux lecteurs du roman ATTENTION CHEVAUX, à leurs retours encourageants. Merci aux amis lecteurs avec qui les échanges animés, très vifs parfois, autour du roman, ont souvent perduré jusque tard dans la nuit. Des échanges passionnés suscités par un roman écrit pour ceux dont on dit qu’il ne leur manque que la parole. Ceux qui ont un cri et qu’on n’entend pas.
Le roman sera bientôt en vente sur le site.
